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la malice des aiguilles
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20 avril 2019

Bonrepos-Riquet, la sortie annuelle

Résultat de recherche d'images pour "gifs bonjour les copines"

C'était ce jeudi la sortie annuelle du club.

Ce n'est pas déjà la fin de la saison, oh non, pas encore.

Mais ce sont déjà les vacances de Pâques (il parait qu'il faut plus les appeler comme çà, tant pis), puis le mois de mai avec ses jours fériés, et juin sera vite là....

Pour cette sortie, nous avons abandonné expositions, musée ou autres salon pour aller à la rencontre de Pierre-Paul Riquet, le génial créateur du canal du midi.

L'organisation étant, comme toujours, irréprochable, nous commençons la journée par un café pris en commun dans le local municipal où certaines copines du club font le soir "le périscolaire"

Ces messieurs sont plus nombreux que le jeudi ou les jours de "sorties entre filles"

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Cette année, on innove : on voyage en car, une bonne idée qui permet d'être tous ensemble plutôt que répartis en 5 ou 6 voitures.

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Et après une heure de trajet, passée à papoter, nous voici à destinataion, devant le domaine Bonrepos, la demeure de P.P. Riquet

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P.P. Riquet a acheté ce domaine en 1652, c'était pour lui un des moyens de retrouver un titre de noblesse, perdu par ses ancêtres qui avaient eu la mauvaise idée de travailler. On ne pouvait pas travailler et être noble...

Ce château a appartenu à la famille Riquet pendant 6 générations.

C'était à l'origine un château défensif...

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le petit-fils de Riquet l'améliorera et le transformera pour en faire un château d'agrément

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Comme l'arroseur arrosé..... le photogrzphe photographié !

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Ceraines ont cru voir arriver un moine. Moi je n'ai vu que les chaussures, qui, avec leur grosse boucle dorée, n'avaient rien de chaussures de religieux.

Et puis que viendrait faire un moine ici ?

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C'est tout simplement notre guide, un guide passionné par Paul Riquet et son oeuvre, passionné par ce domaine, passionné par l'histoire de ce XVIIème siècle.

Passionné et passionnant.

Avec lui, on apprend que c'est une association qui compte environ 140 membres qui essaie de faire vivre ce domaine, après avoir passé plusieurs années à défricher et sécuriser les lieux. Il y a encore énormément de travail tant le bâtiment s'est dégradé au fil du temps.

Parmi les bénévoles, tous les corps de métier, des jardiniers, des ouvriers du bâtiment, des couturières aussi et les brodeuses-tricoteuses et autres bricoleuses de "la malice" ne pouvaient passer à côté de ces costumes sans les remarquer

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Vestibule, petit salon, salon d'apparat.... à l'origine la maison comportait une centaine de pièces, mais seul le rez de chaussée et les cuisines du sous-sol peuvent encore être visités.

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C'est sans doute ici, dans cette pièces, que le 15 novembre 1662, P.P. Riquet écrit à Colbert pour lui proposer son projet de canal.

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P.P. Riquet, "fermier de gabelle" (agent chargé de collecter  l'impôt sur le sel) parcourt tout le languedoc pour effectuer sa mission.

Il ne peut que constater l'état des routes, quand route il y a. Il est quasiment impossible de transporter les marchandises par la route. Et pour aller en bateau de l'océan à la méditerranée, il n'y a d'autre solution que de passer par le détroit de Gibraltar, et d'acquitter des droits au roi d'Espagne.

Nait alors cette idée d'un canal "des deux mers".

Pendant 10 ans, Pierre Paul Riquet prépare seul ce projet, sans formation technique car l'hydraulique n'existe pas encore. Il pense à tout, à la partie technique bien sûr, faisant des essais dans son propre domaine, au financement de cet énorme projet, à son montage juridique, et bien sûr à son incidence politique. Pour accéder au roi, le manant qu'il est doit convaincre Colbert, ce qu'il fera avec sa lettre du 15 novembre 1662.

La façade arrière du domaine, remaniée par le petit-fils. On est plus dans la demeure bourgeoise que dans le château défensif

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Les explications du guide pour un groupe très attentif

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Un peu à l'écart du château, l'orangerie, qui permettait de mettre à l'abri l'hiver, pas seulement des orangers mais toutes les plantes fragiles en pot qui ornaient le jardin à la belle saison.

Une immense bâtisse de briques. Au nord, un mur borgne pour protéger du froid, toute la lumière et la chaleur du jour arrivant par la façade sud

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A l'intérieur, un plafond vouté.

Cette belle bâtisse a vocation à devenir..... un jour.... une très belle pièce de réception.

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On descend voir les cuisines ?

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Toujours beaucoup d'attention pour les explications fournies

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Dans cette cuisine, une reproduction du menu offert à l'Archevêque de Toulouse.

Tout comme Colbert, argentier royal, il était important de convaincre l'archevêché de l'intérêt du projet de ¨P.P. Riquet car le clergé était un ordre très important, qui représentait en quelque sorte le niveau régional de l'administration.

Il fallait donc recevoir dignement l'Archevêque si on voulait qu'il accepte de participer au financement de l'opération canal.

L'heure du repas approche et si le menu nous fait saliver, il nous parait  quand même un peu riche.

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Petite marche à travers le bois du domaine pour aller voir la glacière, où on stockait la neige et la glace qu'on devait remonter vers les cuisines pour rafraichir nourriture et boissons

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et apprendre et comprendre comment Pierre Riquet a conçu son projet, à partir de bassins de rétention d'eau dont il vérifiait régulièrement le niveau, prenant ainsi en compte les pluies et les phénomènes d'évaporation.

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Ici, Pierre Riquet avait construit une chaussée pour retenir l'eau, et un "bout de canal" qui lui a permis de faire les calculs devant aboutir à un semblant de "devis" : 10 hommes pour creuser, autant de femmes pour porter les sacs...... il suffisait de calculer le prix du travail sur ces quelques mètres........... et de faire les multiplications et les règles de trois pour obtenir le coût des 240 km de canal.  Mais les calculs manquaient sans doute un peu de précision lol

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Après un petit tour à la boutique, pour admirer notamment le travail des couturières de l'asso et souvent y acheter un petit souvenir, c'est direction l'auberge de Gragnagues où nous sommes attendus.

Il est tard et la faim commence à se faire sentir

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on trinque....

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on déguste son apéritif....

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on attend sagement le service....

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on papote, ou on fait le point sur les derniers détails.....

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L'accueil est très agréable, la salle qui s'est vidée est toute à nous, et on s'est toutes et tous régalés.

Et quasiment à l'heure prévue, tout le monde se retrouve sur le parking de la mairie de Léjojac, heureux de cette journée de convivialité passée ensemble, à la découverte de Pierre Paul Riquet et de sa fabuleuse réalisation.

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Un grand bravo et un grand merci à Annie et Jacotte, initiatrices et organisatrices de cette très belle journée.

De telles journées, on en redemande !

Résultat de recherche d'images pour "bon week-end de Pâques"

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Je brode, je tricote, je crochète, je retrouve mes amies, je papote.... A la malice des aiguilles, je fais ce que je veux.
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